Lutte contre les hémopathies
[Pôle C.H.I.C Compétences en hématologie, hygiène, infection, inflammation, immunologie clinique-cutanée, rhumatologie, et soins palliatifs]
-Hôpital Archet 1
Lutte contre les hémopathies
Essai clinique 1/2 sur les patients ayant un cancer du sang tel que le syndrome myélodysplasique (SMD) ou une leucémie aigüe myéloïde (LAM) avec mutation du gène TP53.
Contexte :
Les syndromes myélodysplasiques (MDS) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM) sont des cancers du sang. Chez environ 5 à 10 % des patients atteints, une mutation du gène TP53 est présente.
Les résultats des traitements actuels montrent 3 à 6 mois de survie globale.
Le projet de recherche :
Les syndromes myélodysplasiques (MDS) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM) sont des cancers du sang. Chez environ 5 à 10 % des patients atteints, une mutation du gène TP53 est présente. Cette mutation est associée à une forme plus grave de la maladie, souvent accompagnée d’autres anomalies génétiques. La protéine TP53, normalement chargée de surveiller l’ADN des cellules et de déclencher leur mort en cas d’erreur, ne fonctionne alors plus correctement.
Les traitements standards comme la chimiothérapie intensive ou les agents dits "hypométhylants" (par exemple l’azacitidine, ou AZA) donnent de mauvais résultats chez les patients porteurs de cette mutation. Même après une greffe de moelle osseuse, les rechutes sont fréquentes.
Une combinaison d’AZA avec une molécule appelée APR-246, censée restaurer l’activité de TP53, a d’abord donné de l’espoir. Mais une étude plus large n’a pas confirmé les bénéfices attendus.
Une autre combinaison, AZA + vénétoclax, a également montré des résultats décevants. Dans des essais cliniques, cette association a montré des résultats encourageants, avec des taux de réponse élevés. Toutefois, chez les patients avec mutation TP53, bien que les cellules cancéreuses répondent parfois mieux au traitement, la durée de vie ne s’améliore pas significativement.
Une autre piste prometteuse est le niclosamide, un ancien médicament contre les vers intestinaux. Des recherches récentes ont montré qu’il pouvait tuer sélectivement les cellules cancéreuses portant la mutation TP53. Combiné à l’AZA, il renforce l’effet du traitement en provoquant une mort cellulaire ciblée. Cette association a montré de bons résultats en laboratoire et chez la souris.
Pour améliorer l’efficacité du niclosamide, une nouvelle version plus facilement absorbée par l’organisme a été développée : CP-COV03. Cette formulation a été testée chez l’humain (notamment pendant la pandémie de COVID-19) et a démontré une bonne sécurité et une absorption nettement meilleure.
Sur cette base, nous souhaitons désormais tester la combinaison AZA + niclosamide (CP-COV03) chez des patients atteints de MDS ou LAM porteurs de la mutation TP53, dans l’espoir d’offrir une nouvelle option thérapeutique là où les traitements actuels sont insuffisants.
Ce projet de recherche clinique est porté par le Pr Thomas CLUZEAU, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, Responsable du service d’hématologie clinique du CHU de Nice, avec le Groupe Francophone des Myelodysplasies (GFM*).
* Le GFM est un groupe coopérateur leader dans le domaine en France, en Europe et à l’international qui a une grande expertise pour mener des études de phase précoce de ce type.
Le Pr Cluzeau est membre du GFM depuis depuis plus de 10 ans. Il mène et a mené des essais cliniques avec le groupe.
http://www.gfmgroup.org/
>> En savoir plus sur le service d’hématologie clinique du Chu de Nice
-Hôpital Archet 1
Lutte contre les hémopathies
Essai clinique 1/2 sur les patients ayant un cancer du sang tel que le syndrome myélodysplasique (SMD) ou une leucémie aigüe myéloïde (LAM) avec mutation du gène TP53.
Contexte :
Les syndromes myélodysplasiques (MDS) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM) sont des cancers du sang. Chez environ 5 à 10 % des patients atteints, une mutation du gène TP53 est présente.
Les résultats des traitements actuels montrent 3 à 6 mois de survie globale.
Le projet de recherche :
Les syndromes myélodysplasiques (MDS) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM) sont des cancers du sang. Chez environ 5 à 10 % des patients atteints, une mutation du gène TP53 est présente. Cette mutation est associée à une forme plus grave de la maladie, souvent accompagnée d’autres anomalies génétiques. La protéine TP53, normalement chargée de surveiller l’ADN des cellules et de déclencher leur mort en cas d’erreur, ne fonctionne alors plus correctement.
Les traitements standards comme la chimiothérapie intensive ou les agents dits "hypométhylants" (par exemple l’azacitidine, ou AZA) donnent de mauvais résultats chez les patients porteurs de cette mutation. Même après une greffe de moelle osseuse, les rechutes sont fréquentes.
Une combinaison d’AZA avec une molécule appelée APR-246, censée restaurer l’activité de TP53, a d’abord donné de l’espoir. Mais une étude plus large n’a pas confirmé les bénéfices attendus.
Une autre combinaison, AZA + vénétoclax, a également montré des résultats décevants. Dans des essais cliniques, cette association a montré des résultats encourageants, avec des taux de réponse élevés. Toutefois, chez les patients avec mutation TP53, bien que les cellules cancéreuses répondent parfois mieux au traitement, la durée de vie ne s’améliore pas significativement.
Une autre piste prometteuse est le niclosamide, un ancien médicament contre les vers intestinaux. Des recherches récentes ont montré qu’il pouvait tuer sélectivement les cellules cancéreuses portant la mutation TP53. Combiné à l’AZA, il renforce l’effet du traitement en provoquant une mort cellulaire ciblée. Cette association a montré de bons résultats en laboratoire et chez la souris.
Pour améliorer l’efficacité du niclosamide, une nouvelle version plus facilement absorbée par l’organisme a été développée : CP-COV03. Cette formulation a été testée chez l’humain (notamment pendant la pandémie de COVID-19) et a démontré une bonne sécurité et une absorption nettement meilleure.
Sur cette base, nous souhaitons désormais tester la combinaison AZA + niclosamide (CP-COV03) chez des patients atteints de MDS ou LAM porteurs de la mutation TP53, dans l’espoir d’offrir une nouvelle option thérapeutique là où les traitements actuels sont insuffisants.
Ce projet de recherche clinique est porté par le Pr Thomas CLUZEAU, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, Responsable du service d’hématologie clinique du CHU de Nice, avec le Groupe Francophone des Myelodysplasies (GFM*).
* Le GFM est un groupe coopérateur leader dans le domaine en France, en Europe et à l’international qui a une grande expertise pour mener des études de phase précoce de ce type.
Le Pr Cluzeau est membre du GFM depuis depuis plus de 10 ans. Il mène et a mené des essais cliniques avec le groupe.
http://www.gfmgroup.org/
- Un projet en partenariat avec Hyundai Bioscience Co.
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